Danone // Document d'enregistrement universel 2020

5 Responsabilité sociale, sociétale et environnementale 5.1 Une vision intégrée d’un modèle d’entreprise durable 147 DANONE DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020 Grâce à des outils d’animation interne, l’Entreprise s’assure que toutes ses entités, à tous les niveaux, progressent vers ses Objectifs 2030, en mettant l’accent sur son cadre d’action OPOH. Pour ce faire, Danone suit et soutient la performance enmatière de développement durable par le biais de reporting quantitatifs ( reporting global) et d’un ensemble de pratiques qualitatives (Danone Way) dont la fiabilité est renforcée par des audits externes, réalisés par un organisme tiers indépendant (voir paragraphe 5.9 Rapport de l’un des commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur la déclaration consolidée de performance extra-financière figurant dans le rapport de gestion du groupe ). Cette approche intégrée de suivi et de me- sure des performances sert sa certification mondiale B Corp™ en externe ainsi que son dialogue avec les audiences financières et extra-financières, notamment en maintenant des performances élevées avec les agences de notation et de classement ESG. APPROCHE COMPLÈTE POUR RÉPONDRE AUX DEMANDES EXTERNES Manifesto Brands pour faire écho aux attentes des consommateurs Les Manifesto Brands sont au cœur des Objectifs 2030 de Danone. Une Manifesto Brand est une marque qui a une mission, ainsi que de fortes convictions sur les questions sociétales, qui s’engage à agir en ce sens et qui contribue à la révolution de l’alimentaire. Par leurs engagements, ces marques permettent de se mettre en relation avec les consommateurs autour de valeurs et d’objectifs communs, de sujets sociaux, environnementaux et de santé nutrition qui les animent. Analyse de la matérialité pour mettre en évidence les principales externalités Pour définir son approche en matière de développement durable, Danone s’appuie sur la complémentarité de ses processus d’ana- lyse de matérialité et de risques. Cela lui permet d’identifier les enjeux de ses activités et de sa chaîne de valeur, d’une part, et les attentes de ses parties prenantes quant à ses ambitions en matière de développement durable, d’autre part. Danone s’appuie sur cette analyse de matérialité, car elle met en exergue 14 priorités matérielles pour la réussite de ses activités et pour ses parties prenantes externes, listées dans la table ci-après. Début 2021, l’Entreprise a renouvelé cet exercice de matérialité, ce qui lui a permis de disposer d’une version actualisée de sa matrice intégrée dans sa globalité dans son Rapport Annuel Intégré 2020. Cette matrice est le résultat d’une consultation globale de plus de 380 parties prenantes internes et externes qui ont partagé leur point de vue sur les questions que Danone doit prioriser en tant qu’entreprise, aujourd’hui et dans les cinq à dix prochaines années. Parmi ces parties prenantes, Danone a consulté : • plus de 230 parties prenantes externes et locales, dont des au- torités nationales, des représentants d’ONG, des universitaires/ experts et des pairs du secteur, etc. • plus de 150 salariés dont le travail est lié au cadre d’action OPOH. En outre, Danone a également interrogé ses fournisseurs, ses grands comptes clients et ses investisseurs. Risques identifiés au regard de la déclaration de performance extra-financière de Danone En 2018, Danone a identifié ses risques enmatière de développement durable au terme d’une collaboration entre les directions en charge du Développement Durable et de la Stratégie et des Risques. En 2020, Danone les a réexaminés en interne à la lumière de la pandémie de Covid-19 et du contexte de transformation de l’Entreprise et a conclu qu’ils demeuraient pertinents. Des plans d’actions supplé- mentaires ont été déployés pour certains et sont détaillés dans le présent chapitre (voir Table de concordance ci-après). Pour définir ses risques, Danone a mis en place la méthodologie suivante : • identification des risques avec un travail de recherche sur les risques influant sur ses activités, sur sa chaîne de valeur et selon plusieurs horizons temporels (court, moyen et long termes) ; • évaluation avec ses experts des principaux risques identifiés au regard de ses activités, de leur probabilité d’occurrence et de leurs potentiels impacts sur ses parties prenantes (salariés, actionnaires, partenaires commerciaux et communautés) et sur ses résultats ; • consolidation et identification des 13 principaux risques de développement durable ; • validation des risques par trois instances de gouvernance : le Comité Sustainability Integration, le Comité de Responsabilité Sociale (devenu le Comité Engagement) et le Comité d’Audit (voir paragraphe 6.1 Organes de gouvernance ).

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